Le Bureau des affaires occultes – Éric Foussier #299

Vue : Dans un Paris encore secoué par les Journées révolutionnaires de juillet, le roi Louis-Philippe et son gouvernement tentent de juguler une opposition prête à tout. Valentin Verne, jeune inspecteur, est muté à la brigade se sûreté afin de faire la lumière sur une étrange affaire de suicide. Expert en chimie et en médecine, Valentin est loin de s’imaginer ce qui se cache derrière cette mystérieuse affaire, plus complexe qu’il n’y paraît.

Bien étrange que ma sensation face à ce roman. Il est bien écrit, je n’ai pas accroché au style. Le personnage principal est profond, je m’y suis à peine attaché. Le décor de Paris 1830, l’atmosphère sombre, ésotérique – j’adore ça – m’ont permis de rester un minimum intéressé pour continuer ma lecture. Je ne peux pas dire que je n’ai pas aimé. Et pour sûr, ce n’est pas un mauvais roman. Alors que s’est-il passé ? Je ne l’explique pas. L’alchimie probablement comme je l’expliquais dans ma sensation de lecture sur Book of night de Holly Black. La création littéraire en tant que telle est bonne. C’est moi, tout simplement.

Néanmoins, en toute objectivité, l’enquête est intéressante avec des rebondissements piquant la curiosité. L’Histoire se mêle au récit ajoutant des anecdotes dignes d’un documentaire. J’ai eu plaisir à les lire. Deux enquêtes s’entremêlent, en vérité. Celle pour laquelle Valentin Verne est muté et celle qu’il mène en secret ; retrouver le Vicaire, un criminel impitoyable lié au passé du jeune inspecteur. C’est d’ailleurs cette dernière qui m’intéresse le plus. Malheureusement, ce n’est pas dans ce livre que l’affaire sera résolue. Peut-être dans Le Fantôme du Vicaire, paru récemment.

Valentin est un personnage intéressant. L’auteur a pris soin de bien le travailler. Son attrait pour l’alchimie renforce l’intérêt pour ses enquêtes et ses péripéties. Le duel en est un bon exemple.

Le Bureau des affaires occultes est un livre que l’on ma donné. Une découverte qui n’a certes pas débouché sur un coup de coeur, mais sincèrement, ne vous fiez pas à mon avis. Si vous appréciez les romans policiers, la période du XIXème, les mystères et les enquêtes menées grâce aux prémices de la science, il y a de fortes chances pour que ce livre vous plaise.

Ouïe : Des pas sur des rues pavés

Goût : Une omelette aux cèpes

Odorat : Un bouillon avec du lard

Toucher : Un miroir

Éditions : Le Livre de Poche
Pages : 445
Prix : 8,40 euros