Vue : Martial et Liane Bellion passent des vacances tranquilles avec leur fille sur l’île de la Réunion… jusqu’à ce que Liane disparaisse. Le dernier à l’avoir vu est son mari. Lorsque l’on retrouve des traces de sang dans la chambre d’hôtel et l’arme du crime avec les empreintes de Martial, il n’y a aucun doute sur le coupable. Et la fuite de ce dernier avec sa fille, est pour les autorités l’aveu du meurtre ; s’engage alors une course poursuite à travers l’île.
Dans ce roman publié en 2017, tous les ingrédients qui font le succès de Michel Bussi sont là. Pourtant, l’alchimie a moins pris. Peut-être parce que l’on devine dès le début un élément important de l’enquête. À moins, qu’après avoir lu deux romans de l’auteur, la connaissance de la mécanique crée un sentiment de déjà-vu. Malgré tout, l’intrigue suscite l’intérêt et on se laisse facilement embarquer par l’histoire forte en rebondissements. Je recommanderais Ne lâche pas ma main à ceux qui connaissent moins l’univers de Michel Bussi. En ce qui me concerne, après avoir lu celui qui reste le plus passionnant pour moi, Les Nymphéas noirs, j’ai probablement davantage d’attentes. Ce qui, toutefois, est plaisant, c’est l’immersion dans la culture réunionnaise. Au-delà de l’enquête, l’auteur souligne la richesse et la pauvreté de l’île ainsi que de ses habitants. N’ayant que peu de connaissances sur ce département d’outre-mer français, j’ai apprécié cette découverte.
Ouïe : « Sous les sunlights des tropiques » de Gilbert Montagné
Goût : Un rhum arrangé
Odorat : La goyave
Toucher : Un couteau de cuisine
Éditions : France Loisirs/Presses de la Cité
Pages : 463
Prix : 22,50 euros (prix public)