Le Magicien d’Oz – Frank Lyman Baum #170

Le Magicien d'Oz - Franck Lyman BaumVue : À cause d’un terrible cyclone, Dorothy et son petit chien Toto sont emportés dans un monde enchanté, Oz. La petite fille triste d’avoir été séparée de sa tante Em et de son oncle Henry veut plus que tout rentrer chez elle au Kansas. La seule personne capable de lui venir en aide est le grand Magicien d’Oz. Mais le chemin qui mène à lui est semé d’embûches et Dorothy aura besoin d’aide…
Tout le monde a entendu parler de ce classique pour enfant mais finalement personne ne l’a vraiment lu et ne connaît la véritable histoire. En écrivant le Magicien d’Oz, Franck Lyman Baum avait à cœur de raconter un conte purement divertissant sans y inclure de morale comme peuvent le faire les contes traditionnels. Le fait est que Le Magicien d’Oz contient tous les ingrédients d’un conte de fées avec sa dose de merveilleux, ses paysages fantastiques et ses personnages magiques ayant pour vocation de nous faire voyager. C’est une jolie aventure où l’on suit des protagonistes attendrissants. Je m’imaginais souvent le lire à un enfant ou qu’une personne me le lise car je pense que cette histoire doit se partager à voix haute. Même si le but premier de l’auteur n’était pas de transmettre un message ou une leçon, Le Magicien d’Oz nous révèle qu’il n’y a rien de plus agréable que d’être chez soi en compagnie de ceux que nous aimons, que l’on possède souvent déjà ce que nous croyons ne pas avoir et que l’amour de ses amis nous poussent à nous dépasser.
Ouïe : Le frottement du fer blanc
Goût : Un liquide vert donnant du courage
Odorat : Des coquelicots vénéneux
Toucher : Des Souliers d’Argent

Éditions : Pocket
Pages : 179
Prix : 1,55 euro

Journal de lectures #52 – Interprétations et analyse des contes de fées

Psychanalyse des contes de fées - Bruno Bettelheim JDL#52

Bonjour lectrices, bonjour lecteurs,

Les contes de fées ont un sens caché. Au-délà de divertir les enfants, de les aider à s’endormir le soir – de les effrayer parfois – ils visent, apparement, à répondre à leurs angoisses et les préparer aux obstacles futurs inhérents à la maturité.

Ayant dévoré ses contes qui font partie intégrante de mon enfance et, en toute honnêteté, dont je n’ai perçu que peu ou pas du tout les sens cachés, je trouve intéressant de me plonger dans leur étude avec le livre de Bruno Bettelheim, Psychanalyse des contes de fées.

Dans ce livre publié en 1976, le psychologue y analyse des contes célèbres comme La Belle au Bois Dormant, Les Trois Petits Cochons, Blanche-Neige ou encore Le Petit- Chaperon Rouge.

Ce sera une autre façon de lire ces histoires que l’on se raconte depuis des siècles.

Et vous, avez-vous déjà lu ou envie de lire cet ouvrage ?

Journal de lectures #51 – Une saga fantasy où se mêlent les contes de fées célèbres

Les Chroniques Lunaires - Marissa Meyer JDL#51

Crédit photo : Un blog… et des pommes

Bonjour lectrices, bonjour lecteurs,

Je ne sais pas vous, mais moi à l’approche de l’automne, je pense cocooning. Mon plaid (en queue de sirène ;-), une tasse de thé, des coussins moelleux, des bougies et les feuilles mortes balayées par le vent lorsque je regarde par la fenêtre. C’est aussi une période ou j’aime lire de la fantasy. Ne me demandez pas pourquoi, j’avoue ne pas avoir d’explication rationnelle à vous donner 😉

Non pas que j’attends cette période avec impatience car je suis un amoureux de l’été. Cependant, me blottir au chaud avec un roman me réconforte toujours et m’aide à entrer dans cette saison dont j’aime les couleurs, les odeurs sans oublier Halloween.

Et cet automne, je me laisserais bien tenter par une saga mêlant fantasy et contes de fées. Il s’agit des Chroniques Lunaires de Marissa Meyer parues chez Pocket Jeunesse. Je suis sensible aux contes de fées que j’aime lire et relire alors lorsque j’ai eu vent de cette saga littéraire, je me suis dit « C’est pour moi ! ». Quatre tomes la compose : Cinder, Scarlet, Cress et Winter.  Cela se passe dans un monde ou les humains et cyborgs vivent ensemble sur la Terre victime d’une peste mortelle, tandis que sur la Lune, habitée par un peuple sans pitié, une reine manipulatrice à soif de pouvoir… Je n’ai pas beaucoup plus d’informations. En revanche, je sais que chaque tome est dédié à un personnage et fait référence à un célèbre conte de fées comme Cendrillon, Le Petit Chaperon Rouge, Raiponce et Blanche-Neige.

Ces lectures seront parfaites pour m’aventurer dans l’automne et l’hiver.

Et vous, avez-vous déjà lu ou envie de lire cette saga de Marissa Meyer ?

Journal de lectures #47 – Un classique japonais où règnent le surnaturel et le fantastique

Contes de pluie et lune - Ueda Akinari JDL#47

Bonjour lectrice, bonjour lecteurs !

Cela m’arrive régulièrement lors de mes lectures, j’y trouve des références à d’autres ouvrages me donnant alors envie de les lire. Cela vous arrive t-il également ? Je me souviens d’avoir noté dans ma liste des livres à lire, il y a 10 ans environ, Contes de pluie et de lune d’Ueda Akinari après avoir lu Kafka sur le rivage de Haruki Murakami.

Contes de pluie et de lune est un classique de la littérature japonaise. Lorsque la pluie a cessé de tomber et que la lune est encore cachée par la brume, des manifestations surnaturelles surviennent alors… Paru en 1776, il réunit neuf histoires de fantômes issues de la culture japonaise du 18ème siècle et dont les sources viennent également parfois de Chine. Dans ces pages, on y croise un moine rencontrant le spectre du « Second Empereur retiré » et débattant à propos de pouvoir et éthique bouddhiste, un guerrier se donnant la mort afin de revenir en fantôme dans le but seulement d’honorer un rendez-vous promis ou encore un époux, parti loin de son foyer, rentrant enfin chez lui, une maison désormais en ruines habitées par le spectre de sa femme morte…

J’aime cet univers de légendes faisant partie intégrante du folklore d’un pays, une belle façon d’en apprendre davantage sur la culture nippone.

Et vous, avez-vous lu ou envie de lire Contes de pluie et de lune ?

Journal de lectures #15 – Des histoires que j’adorais lire enfant

contes-enfantsBonjour lectrices, bonjour lecteurs,

J’espère que vous avez passé un merveilleux Noël ! Avez-vous été gâtés ?

Pour ce dernier Journal de lectures de l’année, j’ai pensé vous parler de deux livres que j’adorais lire lorsque j’étais enfant. Et puisque ce mois de décembre est dédié à la magie, à la féérie et au rêve, ils seront parfaits ! Croyez-moi, ils seront appréciés par ceux qui aiment réveiller l’enfant en eux ou par les parents qui désirent partager des histoires avec leurs enfants.

  • Les sept fils de l’ogre de Paul Thiès : sept frères ogrillons doivent quitter leur château et leur famille pour vivre leur vie. À tour de rôle, ils voguent vers leur destin. Leur personnalité et leur talent les mèneront chacun vers une des sept princesses du royaume dont ils veulent conquérir le coeur.
  • Petits contes comme autrefois… ou presque de Gérard Hubert-Richou : ici, exit les princesses qui attendent leur prince charmant, les dragons terrifiants et les méchantes sorcières. Tout est sans dessus-dessous ! Attendez-vous plutôt à rencontrer des nains qui jouent du rock, des sorcières sympathiques et des dragons qui pleurent.

Ce sont des livres que j’ai beaucoup aimé lire et relire lorsque j’avais 7 et 8 ans, et je suis sûr que je prendrai du plaisir à les lire à nouveau.

Et vous, quels étaient les livres que vous adoriez lire enfant ?

Les plus beaux contes d’Andersen – Hans Christian Andersen #79

15135987_1375150412529334_9134584639925678506_nVUE : Les contes d’Andersen font partie des plus populaires et ont imprégné notre imaginaire collectif. Qui n’a jamais lu ou entendu l’une de ses belles histoires ? Parmi les plus célèbres : La Petite sirène, La Petite fille aux allumettes, Le Vilain petit canard, La Reine des neige ou encore La Petite Poucette.
Depuis ma tendre enfance, j’ai toujours été sensible aux contes d’Andersen. Nombre d’entre eux, comme ceux de Perrault, ont bercé mes nuits et ont participé à la création de mon imaginaire. Ce qui, je pense, m’a le plus marqué est la force de ses histoires avec des mots simples. De plus, ses contes ne finissent pas tous par le si connu « Ils vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants« . Chaque fois, lire La Petite sirène, mon préféré, me bouleverse. Les contes d’Andersen racontent également la cruauté du monde et laissent place à l’interprétation. Là est aussi la magie du conte.
OUÏE : La voix d’une sirène
GOÛT : La rosée du matin
ODORAT : Des roses
TOUCHER : Des allumettes